Ici, il vous faudra nous décrire les traits physiques et psychiques de votre personnage. Cette section n'a pas besoin d'être bien longue, ne vous tracassez pas. Il s'agit simplement d'une aide, afin de mieux visualiser votre personnage dans son entièreté.

Je suis une chimère, un ensemble de chair et d’os assemblé avec soin par les dieux, mi-femme… mi-femme... mi-femme et mi-femme. Dévêtues, mes cicatrices révèlent les démarcations nettes de ces corps assemblés sur moi. Combien ont contribué à cette étrange chose que je suis, seul mon visage demeure indemne en guise de cadeau des dieux. Quand je m’observe dans le lac, je vois la lionne, fière, dominatrice, et reine de son territoire. Surement à cause de ma crinière blonde. Mais quand on m’aborde, j’ai une fâcheuse tendance à changer de visage, et de devenir tendre comme un agneau ou bien une chèvre. A contrario, je sais montrer les crocs quand on me titille et tel un serpent, je déverse alors mon venin sur mes adversaires. Il est rare que je me fasse des ennemis, mais quand cela se produit, je ne cesse ma colère qu’une fois que j’ai brûlé ma victime. Du haut de ma grande carrure d’un mètre quatre-vingt pour quatre vingt kilos, je suis en mesure de rivaliser au corps à corps avec les plus grands guerriers. A cela s’ajoute la grâce féminine et l’agilité des félins, avec le soutien d'Arès, je suis réellement une machine à tuer, mais pour une raison que j’ignore, je me contente d’une vie prospère sans penser à provoquer la moindre guerre. Il n’y a plus de noble à servir après tout, plus aucun territoire à dominer. Nous vivons désormais égaux à Salem, je me dois de ranger mon Épée, et croyez moi quand je vous dis qu’elle a tendance à me titiller dans son fourreau.

Mon caractère change tous les jours, je crois que je souffre d’un trouble de la personnalité. Parfois douce, sensible et attentionnée, et d’autre fois désireuse de faire le mal. J’aime également regarder les conflits, la déchéance et les tourments des gens qui m’entourent. Tel une mouche qui cherche le guano de l’humanité, je suis attiré par le mal. Une fois sur place, je peux redevenir cette femme si douce et prude. Je me mets alors à pleurer et à partager la peine d’autrui. Personne n’a jamais compris, qu'en réalité, je prend mon pied à souffrir avec eux. Une fois le malheur apaisé, je m’éloigne rebut de remords, le sourire aux lèvres. On me croit compatissante, mais en réalité, je suis un vrai charognard qui me repaît des victimes autour de moi de ce monde sans pitié.

Le feu est devenu une passion pour moi, un art, une raison de vivre. J’aime laisser glisser cette chaleur sur mes doigts. J’ai alors cette sensation de puissance, cette volonté de faire des bêtises mais Salem est pour moi un havre de paix que je n’oserais pas consumer par ma folie. Alors je m’attaque à des arbres isolés, à des créatures volantes à l'abri des regards ou bien à des objets en bois qui ne manqueront à personne. Secrètement j'espère mettre le feu à un cadavre d’un des nôtres lors d’une cérémonie funéraire que j’aurais pleuré avec ces proches. C’est une sorte de fantasme que je n’ai jamais dit à personne et que je sais choquerait.

Pour une raison qui me dépasse, je pleure chaque nuit avant de m’endormir la mort de Lucius, cet homme que l’une des femmes que je suis a connue, je suis alors consumé par mes propres flammes damnés. Parfois, je suis tellement émotive, que je mets le feu à mon lit et parfois, je prends mon pied, alors je me dis que je ne l’ai pas réellement aimé, et je m’en veux alors de le penser. Il est difficile d’être moi, car je ne sais pas qui je suis, suis-je seulement moi ou bien …elles ?

J’aime me maquiller avec du phare à paupière autour des yeux que je confectionne moi même avec de la cendre. Ce petit côté gothique de femme fatale et la seule chose rebelle que je laisse ressortir en compagnie d’autre personne. En dehors de cela, les courbettes et les faux semblants sont de mise. Je n'exagère rien, c’est naturel chez moi, et de ce fait personne ne se doute de mes pensées les plus sombres. Pourtant, une dispute à eu lieu entre moi et l’un des habitants du village, on a bien cru que j’allais le tuer, et on m’a mise à l’isolement pendant plusieurs semaines pour que je me calme de cette haine que j’ai alors déversé tel un serpent que l’on a que trop titillé. Depuis le conseil du village m’a à l'œil, mais n’étant pas la source du conflit, j’ai été relâché. Il m’arrive de montrer les crocs comme une vampire quand il passe à côté de moi. J'émet alors un bruit strident et désagréable, comme si je protégeais mon territoire. Je déverse simplement mon venin sonore sur lui. Vu que l’on m’a donné raison, personne ne se doute encore que je suis ce que je considère comme le mal incarné, mais ce comportement étonne beaucoup et les soupçons commencent à fleurir en ville en ce qui me concerne..

Ce trouble de la personnalité, fait de moi une femme qui est attiré par le malheurs des gens. Je suis capable de tomber amoureuse de quiconque est endeuillé. Qu’il s’agisse d’une femme ou bien d’un homme, peu m’importe, du moment qu’elle souffre et que je puisse la cajolé et prendre du plaisir à ses dépends. Il y a rien de plus beau qu’une femme qui souffre et qui cherche de la tendresse à mes yeux.

il est également difficile de dire quelles sont mes qualités et mes défauts car je peux être aussi calme que l'eau et colérique qu'un démon.
Je suis ambivalente et ambidextre, c'est certain. Capable de jongler entre mes émotions comme on jongle avec des poignards. Je ferais une très bonne actrice de théâtre. Alors parfois lors des rites des panthéon que l'on consacre aux dieux, je divertit la foule avec quelque comédie et représentation burlesque que je cache sous un déguisement. Seulement voilà le déguisement cache un autre déguisement qui cache un autre moi ou elles. Combien de facettes ai-je vraiment ? Même moi je n'en suis pas certaine. A vous de venir les découvrir.